Une fois le voile levé sur le traumatisme de l’enfance, révélé dans son autobiographie posthume en 1998 et la biographie de Boris Cyrulnik en 2001, il reste à déchiffrer l’œuvre chantée qui mêle imaginaire, souvenirs et inconscient, où ressurgit l’ombre du père dans sa relation avec les hommes, « ses » hommes, le public (son amant des mille bras) et la scène (ses théâtres).
25 ans après sa disparition, Barbara reste un cas exemplaire de la chanson française et nous lègue un héritage musical et poétique remarquable.

Joël July, Maître de conférences en stylistique à la faculté d’Aix-en-Provence