Informations Stages
Inscription et adhésion obligatoires
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Une vocation précoce, l’opposition de sa famille, son premier apprentissage autonome, un grand maître qu’elle allait surpasser, l’opprobre social, une vie malheureuse et le triomphe, de préférence posthume.
Camille Claudel réunit tous les éléments qui la rapproche de ce que l’imaginaire collectif nomme « artiste maudit ». Ce stage permettra d'analyser son œuvre depuis son enfance, de sa formation à sa recherche d’autonomie et au développement d’un langage plastique original.
Animateur : Cyril Deves
Depuis "Le repas de bébé" des frères Lumière (1895) et surtout "The kid" de Chaplin (1922), d’innombrables films ont mis en scène des enfants avec des variations sur les mêmes motifs : le jeu, l'école, l'errance, la fugue, l'incommunicabilité, la découverte émerveillée ou terrifiante de la vie, le rapport à la mort...
Au cours de cette journée nous serons amenés à vivre bien des émotions et à nous poser bien des questions :
Pourquoi le cinéma a-t-il une telle fascination pour l'enfance ? Comment les grands cinéastes qui ont placé l’enfant au centre de leur œuvre ont-ils échappé à une vision idéalisée ou au contraire éplorée de l’enfance ? Comment ont-ils respecté son mystère ? Et quelle image des adultes ont-ils donnée ?
Animateur: Dominique Renard
Eugène Delacroix, le chantre du Romantisme
Au Salon de 1846, Baudelaire précise que l’aspect fondamental du « romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets, ni dans la vérité, mais dans la manière de sentir ». Delacroix cherche à porter un regard neuf sur le monde. Toute sa modernité porte sur la résurgence dans ses œuvres des passions, des sensations, des peurs, des souffrances, du malaise existentiel qui caractérisent l’humanité.
Ce stage permettra de mettre en avant les origines, les prémisses et l’affirmation des recherches plastiques dites romantiques de Delacroix.
Animateur: Cyril Deves
Depuis cinq siècles, les peintres traitaient des sujets de mythologie et d'histoire. Rien de tel chez Courbet, qui peignait, comme il l'avouait, ce qu'il voyait : un enterrement dans son petit village d'Ornans, dans le Doubs, une paysanne se baignant dans la rivière, un couple d'amoureux dans la campagne...
Le plus curieux, c'est qu'avec des sujets issus du quotidien, sa peinture crée l'événement. Il enchaînera les scandales de son vivant mais restera fidèle à sa vision plastique du monde, faisant de lui un père de la modernité en art.
Cyril Devès, enseignant chercheur en histoire de l'art, école Emile Cohl à Lyon.